Prière : Salve, Regína

Prière adaptée durant le temps liturgique :
Salve, Regína,
mater misericórdiae
vita, dulcédo et spes nostra, salve
Ad te clamámus, éxules fílii Evae.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum valle.
Eia ergo, advocáta nostra,
illos tuos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jesum, benedíctum fructum ventris tui,
nobis post hoc exsílium osténde
O clemens, o pia, o dulcis Virgo María.
Salut, Reine, mère de miséricorde ;
notre vie, notre douceur et notre espérance, salut.
Vers toi nous crions, nous les enfants d'Eve exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Alors, toi qui es notre avocate,
tourne vers nous tes yeux pleins de miséricorde.
Et après cet exil, montre-nous
Jésus, le fruit béni de ton sein,
Ô clémente, bienveillante et douce Vierge Marie.
La plus célèbre des Antiennes adressées à Marie. Elle est Reine bien sûr, mais l’auteur Adhémar de Monteil, Évêque du Puy, au XIe siècle, l’appelle aussitôt mère de miséricorde et ses yeux miséricordieux sont tournés vers nous. Au XIIe siècle, Saint Bernard, le célèbre dévot de Notre Dame, y a ajouté les trois dernières invocations pleines de tendresse.
Elle est priée dans toute l’Église catholique, les frères dominicains ont commencé à l'utiliser pendant l'office des Complies en 1221 ; les cisterciens, eux, la prient depuis 1251. Les chartreux la chantent chaque jour lors des Vêpres depuis le XIIe siècle, sous une forme légèrement différente...